samedi 28 décembre 2013

Chut !...




   Que ça faisait longtemps que la gouaille de Jack the Rida n'avait point été zillustrée par quelque fantaisie plus ou moins vidébasse.











jeudi 19 décembre 2013

Pourquoi que ?




   Pourquoi que j'a fa pas plus de choses sur mon blo-gueu ?... que me demandent les fanatiques, les passionnés, les amoureuses, les monomanes, les dépendantes, les tous-ceux qui, par millions, ne peuvent plus se passer de la pessoa'créationne ! Bin pffff, un élément de réponse dans ce chef d’œuvre hautement intellectuel :












mardi 3 décembre 2013

Enfin j'dis ça, j'dis rien






     Pendant que Pessoa ne fiche rien d'autre qu'à rien fiche, des maniaques de la philanthropie changent le monde. Leurs œuvres grouillent à travers tout ce qui vit, et à travers tout ce qui ne vit pas itou. Et ya des preuves ! Par exemple, ce site lumineux qui m'a réveillé la conscience :









jeudi 28 novembre 2013

Surtout ne pas signer !






     Alors en vlà dla rabat-joie, en vlà ! On était bien pépère en train d'anéantir les fonds marins, le tout aux frais du contribuable, pour alimenter quasiment personne : c'était pas beau ça ? Et voilà qu'une frigide est sur le point de tout foutre en l'air ? Avec une simple bd et une ridicule pétition ? Franchement, j'en dégueule de rage. Alors je te le dis, délicat internaute, subtile surfeuse, ne va surtout pas sur ces maudits liens : la bd de la honte et la pétition de la honte.














mercredi 27 novembre 2013

Le gardeur de troupeaux






     En attendant Godal, voici quelque poésie de mon maître Fernandot :












mercredi 13 novembre 2013

Eternelle jeunition !







     Alors que quelques importuns s'apprêtent à m'infliger la célébration de l'anniversation de mon apparition, je me prostration et je me déportation la condition. C'est que je commence à m'éterniser, à coup d'écholalies, et à renfort de rides et de morts. J'ai beau méditer mon départ, mon fatum est de m'éterniser encore et encore. Et ça me semble tellement déplacé que finalement j'opte pour un changement majeur : passer de l'état humain à l'état yoga. Parce que le vieux gamin que je veux te présenter, folâtre internaute, joviale surfeuse, franchement, ça prouve que le yoga c'est bien davantage que du lait caillé.







dimanche 3 novembre 2013

Cut ze Bouq






    



     Baruch Diderot affirmait qu'un livre, ou bien se déguste, ou bien se découpe. Son idée a cheminé chez d'habiles intellectuels : ce n'est pas ce Van Gogh de Souverein qui contredira le fait. Pour contempler, par millions, des sculptures sur livres de B-Cha-Mel ou Ouelchel Milleboucq, il suffit de cliquer là : Découpe des grands créateurs .











vendredi 1 novembre 2013

Faites des Morts !







     Tiens, je cite le journal "Le Monde", référence de la prose journaleuse encore aujourd'hui, en Gaule demi-letraize : "Les jours de fête étonnent car tout le monde s'en étonne : eh oui, pourquoi la fête des morts alors que tous les jours c'est la fête des morts ? " Je dois confesser ma liesse devant cette saveur à rebours... que confectionnent si facilement nos maîtres à immonder. D'ailleurs que je crois bien que ce plumitif il en a poursuivu comme : "On ferait mieux de célébrer la fête de la fête car ce n'est pas tous les jours la fête. Ou me chtrompge ? Hein ? Me chtrompge ?"

     Pour mieux fêter les morts, cette fois, je puberai quelque coup sur un joyeux zygomateur que tout le monde trouve aussi super que la fête. Hem, entre parenthèses, un vivant me signale qu'on écrit "me trompé-je ?", c'est indécent, peuvent pas nous laisser entre cadavres ces pervertis de la vie ?

     Mais on prend vite l'habitude de s'éterniser une fois qu'on a mouru, je dégage mes restes et je plante ma pube :


    

     Toutefois que je suis pas sadique, là quelque arrière-goût de superisme :















jeudi 24 octobre 2013

dimanche 29 septembre 2013

Poème absurde et beau







Quand j'achète mon journal
Ils ne font pas partie du journal
Quand je lis un poème absurde et beau
Disparait le besoin d'écrire et de vivre
Et ils ont tous les mêmes pensées



Federico Lorca Kafka







samedi 21 septembre 2013

WeurmZ






     En vlà de la joie, en vlà ! On se tortille avec nos voisins de condition, en cadence avec le manque de sens. Ya que ça de vrai, et glou :














mercredi 18 septembre 2013

Le gorille y reville !






     A qui donné la sens initial, a qui collé serré les males-gens, a qui lon pas bouffé le fion, ptêt le michant pessoa, si ou coutez bin, ou seï plein dlames.













lundi 16 septembre 2013

Weurmz






     Entre les vers et la mort, en voilà de l'espace ! Cambre-toi, petit ver, en cadence avec la mitraille du sens ! Et à bientôt...















dimanche 8 septembre 2013

S'o Long






     L'âme s'éthère, le corps se terre, c'est dur d'être mousquetaire ! La preuve en image :













samedi 7 septembre 2013

S'o Long






     De la Suite dans les idéeS. Et quand même S'o Long :



















Enfin !






     Ouais, enfin ! Et finalement, non : quelle déconvenue... Mais j'a bien rigolé, par contre. Alors j'en fa profité les autres. En attendant le Godal. Et peut-être quelque soupçon de poésie ou de symphonie pour parfumer nos restes. Enjoille :








     Bon je sais, c'est de la pub, et puis ? Est-ce que ça te désemmerde les entrailles ? Bon bin alors ?






dimanche 1 septembre 2013

Impro Zero






     Après avoir charcuté l'impro, puis entraillé le film de jolies images de danse imaginée par l'ineffable Bob Fosse, j'accouchai de cet objet sis dessous, que j'anéantirai hors de ce blog dans quelques jours. En attendant, ça se clique et ça se guste.




Fifilm anéanti le 7 septembre 2013
















jeudi 29 août 2013

Impro Zéro







     Chance à toi, amical promeneur, aimable promeneuse : tu pourras profiter de cette improvisation qui n'est que promise à l'anéantissement proche. Dès que l'impro Un paraîtra, hop hop hop abracadabra, le morceau disparaitra. Peut-être, à la rigueur, une page cachée dans les limbes du micro-zunivers gardera trace de la zique ou du film : qui sait ? En attendant, quelques heures avant l'aube du 30 août, tchac tchac poum poum !





Zizique anéantie le 7 septembre 2013












dimanche 25 août 2013

Dékonstruktage






     Voici l'émouvante illustration d'une chanson de Jack the Rida, qui nous quitta quelque belle journée plus ou moins déconstruite. On reconnaîtra les gazouilles de ces deux virtuoses que sont Couscoussier en Fleur et Musset de la Balle. Place aux saltimbanques :
















lundi 19 août 2013

Bohemian Schizophreny






     En son temps, j'avions plané par cette bohémienne, en voiture, en ukulélé, en écétéra... Il me doit, à présent, exhiber cette performance plus ou moins soliste, voire solipsiste, et puis tiens, franchement multi-solipsiste si je puis oxymorer de la sorte. Visiteur extravagant, surfeuse iconoclaste, dégustez :





     Et pour l'amour du bis, voici quelque autre étonnant schizo eden :




















mardi 13 août 2013

So What






     Cela fut douloureux d'accoucher de ce modeste ornement avec le poussif Windows Movie Maker. Sur une interminable dizaine d'heures de travail, plus de la moitié furent consacrées à contourner les limites et les bugs de ce logiciel satanique. Menfin, satanique mais coopératique puisque me voilà pourvu, malgré tout, d'un film pour inaugurer mon Pessoa'th Seth ! Enjoy, my friends.





















lundi 12 août 2013

So What






     Quelques menues variations autour de ce standard de Miles Davis, So what (1959). Cinq minutes gratuites pour le plaisir, ou pas : et alors ?




















dimanche 4 août 2013

KANSSER








     Un peu de détente dans ce monde brutal ! Que nos carapaces s'entrechiquent et se transboîtent, et plus vite que ça !







KANSSER






     Ya pas bon douler, ya pas bon horrer, ya pas bon viver. Doù cette douce Kanter :













lundi 29 juillet 2013

La ballade du temps perdu






     Jack n'est plus, ô mes pauvres amis, cependant il n'aura point perdu son temps pendant sa brève existence : eh ! Regardez-y donc par là, l'illustration douce et sobre de son chant d'amour à l’œuvre du grand Marcelo !



















samedi 20 juillet 2013

Adieu Rida












Raggadadieu


Ze Rida se tire et tire sur la ganja
Yen a marre de filer la philo retour à Jah
Retour au zéro et c'est la mort déjà
Le suicide philo adieu messies et maradjahs

Ras le côlon du cogito et de la conscience
Plus rien à foutre des noumènes et de la transcendance
Retour au dub-a-dub style initial et à la danse
Se mixent les fumeurs de résine et de transe

Ze Rida te dit l'adieu brave entité
Scotchée au ragga et au néant bleuté
Adieu phénoménologie adieu causalité
J'ai tout l'enfer à fumer et le paradis à téter

Adieu philo adieu Rida
Adieu Socrate qui se suicida
Adieu Diogène qui se suicida pas
Adieu l'amour et les barbapapas


Jack the Rida







Adieu the Rida






     Non, visiteuse chérie, non surfeur adoré, ne dévore point ces mots comme tu en as pris l'habitude, car ta peine sera grande. Je dois t'annoncer la disparition de notre ami Jack the Rida. Selon le docteur Merly-Ponteau de l'hôpital de la Salpêtrière, Jack aurait succombé à une overdose de constructivisme, ce mal odieux qui défigure le monde. Comme tant d'âmes élues, Jack aurait senti cette fin proche car sa dernière oeuvrette, que voici, est un chant d'adieu ! Mais mes doigts inondés de larmes font rouiller la souris et le cosmos, je dois m'enfuir et te laisser, visiteuse chérie, surfeur adoré.






















mardi 16 juillet 2013

Phil Hop






     Bon bin voilà, quelque lumière sur le son de Jack the Rida. Son album "Dékonstruktion" et sa vie touchent à la fin, mais consolation pour la foule improbable : chaque chansonnette sera agrémentée d'un petit film original à défaut d'être rigolo. Place à la version sous-titrée :







     Place à la version pure, pour les puristes de la pureté :














dimanche 7 juillet 2013

En dansant avec Gilles Delaize







     Jack nous régale d'une nouvelle chanson, et s'efface Pessoa. Mention spéciale aux chœurs invités pour l'occasion : Couscoussier en Fleur & Anony-M. Un chouette hommage à la pensée profonde de Delaize. Je bavarde, je bavarde, mais place à la zizique, quoi !



En Dansant Avec Gilles Delaize by dj.PESSOA




En dansant avec Gilles Delaize


J'avoue j'en ai bavé quand j'étais pas
Intello
Un jour enfin je fus sauvé par
La philo

Ne vous déplaise
En dansant avec Gilles Delaize
Nous comprenions
Les mystères les plus profonds

A votre avis qu'avons-nous lu
D'intello
Rien ne m'avait jamais autant plu
Que la philo

Ne vous déplaise
En dansant avec Gilles Delaize
Nous comprenions
Les mystères les plus profonds

Hélas j'avais lu tous les livres
De philo
J'avais envie de mourir ivre
De philo

Ne vous déplaise
En dansant avec Gilles Delaize
Nous comprenions
Les mystères les plus profonds

La vie ne vaut d'être vécue
Sans philo
Sans ça notre malheur est moins
Rigolo

Ne vous déplaise
En dansant avec Gilles Delaize
Nous comprenions
Les mystères les plus profonds



Jack The Rida














samedi 6 juillet 2013

Vive le bonheur !






     Attention où mettre ses pieds, selon Pascal, spécialiste du bonheur comme de la migraine. Voici quelque modeste falbala pour illustrer la zizique importée naguère. Enjoy, ou non, c'est selon !










samedi 29 juin 2013

Un Grand Amour !






     L'amour transforme le monde. L'amour transforme les gens. L'amour c'est bien !



















jeudi 13 juin 2013

Chut...




      Pessoa ne passerait-il son temps qu'à plaisanter, bassement et grossièrement ? Désormais, on me réclame surtout des nouvelles de ce cher Jack the Rida. On exige même que je poste de nouvelles œuvres philosophiques de ce drôle de personnage ! Alors c'est entendu, puisque la pensée réside chez the Rida et que Pessoa piétine dans l'impasse, en vlà de la philo, en vlà !




Chut by dj.PESSOA




Chut...


Ajoute de l'éther à la limonade
Leibniz vient avec son calumet
Entre ses volutes et ses monades
J'ai l'âme qui se dissout en fumée

chut...

J'emprunte le narguilé à Héraclite
Et je vacille du néant à l'éternité
Je taxe une feuille à Démocrite
Pour me rouler dans les herbes de la félicité

chut...

Voici Novalis et son gâteau de l'espace
Mes entrailles s'ouvrent sur le paradis
Elles répandent partout leur verte angoisse
Décorée des miettes du dimanche et du merdi

chut...

Découpe la neige du cosmos au rasoir
Ya René qui vient chez nous désouler
T'inquiète, c'est pas Descartes, non, c'est Char
Le foie en charpie et le cerveau fêlé

chut...

La philo des sommets
Je l'ai bien bue, je l'ai bien fumée


Jack the Rida







dimanche 2 juin 2013

Vive le bonheur !







     Après quelques heures au bord du ravin, Pessoa se ravisa : et si l'ami Bouddha pouvait prodiguer quelques conseils pour éviter ça ? Derechef, Pessoa consulta Bouddha. Le parfait bougre eut un sourire jocondesque avant de prononcer cette ultime leçon de sagesse : "Vive le bonheur !" Bin oui, c'est tout simple la vie. Pour bien enfoncer le Bouddha, voici quelques improvisations orientales de Paolo Bouddhin et dj.pessoa.



Vive le bonheur by dj.PESSOA


O mon magot !


Oh les beaux jours
Moins nombreux que les doigts de Django
Le grand amour
Dure moins qu'une bière au frigo
Aveugle et sourd
Le coeur qui danse son dernier tango
Bonheur balourd
Bonheur quand même O quel beau magot !


Paolo Bouddhin














vendredi 31 mai 2013

En finir enfin







     Le charme d'un raté comme Personne ne sera vraiment complet que lorsque, enfin, il ne se sera pas raté. C'est certainement ce qu'il voulait exprimer dans l'intermezzo qui suit, sorte de frottis lacrymal entre la vie et la mort, bon d'accord, mais vite bordel ! Tout ça à la gloire du dieu PAN ! avec un joli poème de Paolo Verlin en guise d'épitaphe. Prenne qui mourra.



En finir enfin by dj.PESSOA




En finir enfin



Le passé c'est toujours pour demain
Mais dès hier
J'avais marié l'arme et la main
Contre mon cœur

Mes pas ne peuvent plus suivre mon chemin
Moi c'est l'enfer
Qui peut tout faire et ne réussit rien
Ni même un pleur

Finir enfin
Quitter les amours que je n'ai pas su aimer
Et les espoirs que je n'ai pas su rêver

Quitter enfin
Une vie que je n'ai pas su vivre et
Moi l'abandonné à mon tour de tout abandonner


Paolo Verlin 






 

lundi 20 mai 2013

Tout est Disco, sauf la vie !






     Cette fois, je m'interloque : "Le voici, le graal, l'art ultime et merveilleux ! " m'a confié Jack the Rida. Je le laisse poursuivre : "Une putain d'osmose entre la lumière et le son ! Pessoa, je te promets que je ferai au moins aussi bien ! " Franchement, je ne sais plus que penser. Cependant, ce n'est pas sans tendresse que j'ai dévisagé cette petite amusette d'antan.












dimanche 19 mai 2013

Tout est Bisso, sauf la vie






     Déambulant dans le vaste monde, Pessoa s'enivre de l'uniformité : du nadir au zénith, Monsieur Sapiens s'enroule dans les mêmes textiles, fredonne les mêmes saucissons, reluque les mêmes bimbos, s'empiffre des mêmes boulettes, et ça c'est bon. Quelle ne fut donc pas ma stupeur de dénicher ce petit film blasphématoire à la gloire de l'homme imparfait et pitoyable de jadis ! Et quel ne fut pas mon désarroi lorsque Jack The Rida me confia son intention de me délivrer de petits films semblables pour illustrer ses rhapsodies philosophiques ! Décidément, ce monde est pour personne.

















vendredi 17 mai 2013

Dékonstruktage





     Ce cher Jack The Rida nous régale d'une nouvelle bluette philosophique. Il a de plus eu la merveilleuse idée de s'entourer de Musset de la Balle et Couscoussier en Fleur : deux artistes au sommet. Jack m'a confié : "Je suis un peu confus, j'ai vraiment essayé de mixer au mieux ce morceau, mais je n'arrive pas à rendre hommage aux prouesses vocales de mes deux associés d'un jour... Pourvu qu'ils me pardonnent !". Je pense que ces deux formidables pousseurs de chansonnette laisseront un commentaire pour nous apprendre si, oui ou non, ils pardonnent Jack ! En attendant leur impitoyable verdict, musique :


Dekonstruktage by dj.PESSOA





Dékonstruktage


La grammatologie
A la déchetterie
Martin Heidegger
A l'incinérateur
Le banquet de Platon
Vite fait sous le pilon
Les délires de Husserl
Direct à la poubelle

C'est de l'Amour
Et de la Poésie
Que l'on veut
Dans nos supermarchés

Le manuel d'Epictète
Sous une rafale de mitraillette
Ainsi parlait Zarathoustra
Sous une pluie de bombes A
Le discours de la méthode
Défoncé à coups de gode
C'est le temps du dékonstruktage
La pensée pure à la décharge

C'est de l'Amour
Et de la Poésie
Que l'on veut
Dans nos supermarchés


Jack The Rida 2013






mercredi 8 mai 2013

La ballade du temps perdu






     Jack The Rida frappe encore : il me livre sa dernière création, une sirupeuse méditation sur le temps perdu. Comme je suis dans une phase inerte et dépressive, je lui laisse toute la place qu'il demande. En outre, tombe ou néant, il m'a promis des clips pour illustrer ses chansonnettes : je m'étiole d'impatience. 




La ballade du temps perdu by dj.PESSOA



      Voici la retranscription de sa petite bafouille :


Vous connaissez l'histoire de JP Sartre ?
Comment il vécut, comment il est mort ?
Ca vous a plus, hein ? Vous en dmandez encor ?
Eh bien écoutez l'histoire d'Alfredo & Marcelo

Alors voilà, Marcelo a un petit ami,
Il est beau et son prénom c'est Alfredo.
A eux deux ils font des balades en auto,
A la recherche du temps perdi.

Alfredo sifflote et astique le pare-brise,
Marcelo toussote et rallonge ses phrases.
Les neiges d'antan lui donnent des crises
D'Artistomania  et son âme s'embrase.

 Zyva Marcelo,  conquiers le Temps Perdu,
Tu échafaudes une oeuvre d'art de Ouf
Qui nique profond Marguerite Rasdu
Et qui réconforte nos coeurs qui souffrent.

C'est dans la création que le Temps se résorbe,
Marcelo l'a compris, Marcelo l'a écrit !
Et aujourd'hui,  ton génie nous absorbe
Dans un temps plus éternel que J.P Christ !

Jack The Rida 2013







 

jeudi 18 avril 2013

Phil Hop






     Jack The Rida m'avait promis une chansonnette de son cru, eh bien ! il a tenu parole. Voici Phil Hop, deux minutes de méditation au bord du ravin ! Le tout exécuté par son groupe : Ze Dekonstructed. Je dois confesser que je ne comprends pas, dans sa totalité, ce texte profond et engagé. Mais ça swingue un tantinet, alors hop, je lui cède ma place le temps d'un clic :



Phil Hop by dj.PESSOA



     Voici la retranscription du texte de Jack, avec son aimable autorisation :


En ce temps-là
Le seul soleil était le soleil de l'absurde
Il brûlait notre coeur notre esprit était las
Nous étions plus chagrins que tout le peuple kurde

Mais la vie nous revint
Avec Grand-Papa Sartre et Grand-Maman Camus
C'étaient pas que des copains ils étaient nos devins
Ils nous rendaient humains on en était émus

C'est l'existentialisme
La fureur d'être humain malgré le désespoir
La fureur d'être libre malgre le déterminisme
A Saint Germain des Prés sous le foulard de Beauvoir

Les penseurs du passé
N'étaient que la poussière d'un esprit révolu
On avait besoin d'air marre d'être réifiés
Nous marchions dans ce siècle en peuple résolu

La nausée du Dasein
Nous prenait à la gorge mais une gorge libre
D'où un chant élevé clamait Ja contre Nein
La vraie vie ne peut vivre que dans une âme qui vibre


Jack The Rida 2013










samedi 13 avril 2013

Schizophrénia !






     Frères et soeurs, pères et mères, amis et ennemis, foule du Nenet, Néant de l'humanité, voici tout, et davantage encore ! J'ai découvert ma personnalité multiple en butinant le son sur les plages Internautiques. J'ai découvert mes oeuvrettes soeurs et autre fantaisies un tantinet inavouables. Courage or donc, j'en publie deux ou trois ici bas, le sourcil bien bas et le cortex en bataille. N'empêche que... melba, et bien rigolé en plusse de ça !


Go and buy the tee-shirt !




 DJ USA - Un peuple nous a trahi.wav by Bouddhou sauvé des oS




 DJ USA - Oh Jah il sait








vendredi 12 avril 2013

Masochisme sentimental






     Pour vous, chers égarés, un inédit de Jack The Rida :



     N'est-il pas personne plus étrangère à l'absurde, plus hérmétique à l'absurde, qu'un Sartre ou un Camus ? Chacun à sa manière, ils ont vécu avec le Sens chevillé au corps. Que le Sens précédait ou suivait leur existence, la belle affaire ! On ne peut que constater : ces deux hommes ont accompli leur vie sous la lumière du Sens, construit ou donné, qu'importe ? Voilà peut-être pourquoi ils finirent par se détester : leur conscience orgueilleuse ne pouvait s'accomoder de leur profonde identité commune.
     La jeunesse et sa fougueuse énergie les a empêtrés dans le même masochisme sentimental que tant d'autres jeunes avant eux ont adopté, que tant d'autres jeunes après eux adopteront. Ils ont agité la jeunesse de la même manière que les autres : se découvrant une énergie apparemment sans limite, et ne sachant comment la dépenser, ils ont adopté le masochisme sentimental. Un Sartre ou un Camus ont choisi de compatir aux douleurs de l'homme absurde. Ils ont réussi à s'identifier à lui. Ce n'était qu'un misérabilisme philosophique.
     Au fond d'un Sartre ou d'un Camus, le Sens a toujours brillé du plus vif éclat. L'homme réellement absurde ne peut qu'ignorer ces doux théoriciens. Un théoricien de l'absurde, quel oxymore ! L'absurde n'admet que la pratique : celle du Major de Vian, celle de Raymond Roussel, à la rigueur celle d'un Ionesco ou d'un Dali. L'homme absurde se laisse balloter par sa condition en haussant les épaules. Accepter ou refuser, quelle importance ? Comprendre ou ignorer, quelle importance ? Chercher le Sens ou s'enliser dans l'absurde, quelle importance ? Choisir ou ne pas choisir, à quoi bon ? Voilà toute la position absurde.
     Un Sartre ou un Camus n'ont guidé ou édifié que des hommes comme eux : des théoriciens émotifs et souffreteux qui ne supportent pas ce qu'ils appellent un monde absurde, en vérité un monde à la malfaisance qui les dépasse. Le plus amusant est de comparer le Sens construit a posteriori des existentialistes et le Sens donné des Essentialistes : ce sont les mêmes ! Aucune autre différence que leur supposée origine !
     Le Major, Ionesco, Roussel ou Dali couchaient avec l'absurde sans pour autant lui vouer un culte, positif ou négatif. L'absurde étant une composante de la condition humaine limitée, autant vivre en bonne entente avec lui.

     Jack The Rida, Los Angeles, 1988












mardi 9 avril 2013

Héroisme répétital






     En d'autres contrées aussi virtuelles et chimériques qu'ici-bas, j'oeuvre pour des causes néantifères. Je reproduis le petit glou-glou mélopesque engendré : un joyeux intranquillisant sur fond de harpe et de violoncelles. Cela s'appelle Héros-Poète. Non sans vergogne, j'ajoute le presque-poème qui fut la source de ce glou-glou (mélopesque). A vos écoutilles !

Heros Poete jingle by dj.PESSOA






Il nique l'Amour, il nique la Mort,
Et il triomphe de l'Univers !
Quel héros, le poète !






lundi 1 avril 2013

Révélation






     Salut foule admirable : de mon bas-fond, je vous avoue ma vérité. Pessoa ? Non ! Je suis une personne bien réelle. Et il est temps de vous révéler mon identité. Grâce à mes appuis, j'ai fait croire à ma disparition il y a de ça plusieurs années. Or je suis bien vivant, je suis bien actif, et l'un de mes désoeuvrements chéris, lorsque je parcours les mers en nemo tremblottant, c'est de poster quelques farces sur mon blog secret. Bon, je ne vous donne pas mon nom, cela m'intimide, mais voici une photo où certains d'entre vous me reconnaîtront peut-être. Je vous laisse, la houle forcit.


Plouf, plouf ! Ce sera toa pessoa !







dimanche 31 mars 2013

Horreur et naïveté : happy end !






     Happy end, c'est-à-dire happy death : Mister Naïf s'enfonce dans la mer, lentement, suivant le rythme choisi par ma bâtardise musicale. Une bâtardise, ou bien une irradiation coquine entre Madame Adagio et Monsieur Requiem. Enfin ! je termine cette trilogie, dans une extrême lassitude, et j'hésite moi aussi à marcher droit sur la mer et me laisser emporter dans un sommeil mouillé qui réparera tout ce que la vie m'a infligé. Nan, je déconne, j'aime pas l'eau. Et puis le poisson, ce sera demain. Et le pessoa peut-être.



Une vie impossible by dj.PESSOA






lundi 25 mars 2013

Horreur et naïveté : le retour !




     La joie de vivre, bon, d'accord, mais qui c'est qui enterrera nos gosses ? L'amour toujours, pourquoi pas, mais jusqu'à quand ? Horreur et naïveté, je ne suis pas contre, mais qui sort le chien ? Par ces quelques considérations philosophiques, j'espère avoir démontré qu'à toute révélation absolue, on peut opposer un commandement encore plus absolu. Et maintenant place à la musique : j'ai chatouillé plusieurs instruments de mes idées faméliques, puis ligoté le tout sur Ableton - car Cubase 64bits repousse certains de mes joujous favoris (le piano de AcousticSample par exemple). Clic !


Une joie impossible by dj.PESSOA






vendredi 22 mars 2013

Le Bouddha n'est pas qu'un fromage de Hollande






     Dali l'avait bien remarqué : Jésus, c'est du fromage. Et plus précisément, du camembert. Quant à Bouddha, de par sa nature lactée moins noble, il n'avait point inspiré de sublime théorème au coulant Salvador. Alea lacta est.




Oeuvre géniale du moine zen Natenbo



     Du côté de Pessoa, c'est plutôt la lactance ovipare qui zinspire. D'où cette étonnante représentation de Daruma, viscosité d'oeufs de mule et de cabille. D'accord, certains avancent qu'il s'agit DU moine qui transmit, à la Chine ébahie, le fragment de bouddhisme qui allait mener au zen. L'adage voulant qu'on ne joue pas Hamlet sans casser l'oeuf, j'oserais pasticher quelques jolis poncifes alentour de cette spirituelle tomme :

     "A tout moment, en toutes circonstances, tu peux revenir à un esprit pacifié, serein, et à un coeur simple et aimant.
     Tout au long de la vie, les éléments et les âmes te plongeront dans l'incompréhension et le doute, la colère et la tristesse, la solitude et la douleur. Alors, au plus profond de toi-même comme dans l'univers tout entier, tu pourras trouver un refuge qui élève l'âme et la fortifie.
     Ce refuge existe : c'est ta vigilance, et c'est le temps et l'effort que tu as accordés à ta conscience. Accompagne, avec détachement, tes pensées et tes ressentis, aide-les à s'épanouir avec une bienveillance sûre, sereine et, en même temps, neutre et élevée. Folâtrant sur les sommets, cette bienveillance est à la fois lointaine par son élévation, et proche par la force de son amour.
     Une discipline saine et douce peut être le bâtisseur de ce refuge.
     Attention ! "

     Cheddar, vous avez dit cheddar ?