jeudi 28 février 2013

Horreur et naïveté







     A force de n'être que personne, on devient tous les autres. Ainsi, presque à mon insu, je les ai découverts, Elle et Lui. Voilà ce que sera le titre de ce triptyque, objet vidéoniaisique pour âmes bluettes. "Elle et Lui", un titre qui tient bien la promesse d'horreur et de naïveté que je te fis, plaisant internaute, gentille surfeuse !





 Vénus à la crème (selon Huysmans) - 1863 - Sapeur Cabanel


     Lui ? Quelque vieux marsupial aigri, qui ne subsiste qu'en effectuant les tours pour lesquels il fut dressé. Il y met une touche personnelle de facétie, ce qui lui fait croire en sa liberté. Le drôle !
      Elle ? Un papillon, une hirondelle, un gibier d'ailleurs en tout cas, qui n'a rien à faire sur la Terre, ni même à cabrioler dans les branches avec Lui. J'ajouterais bien qu'elle est belle et que son prénom est Bonnie, mais finalement non, je trouverais ça turlupinant.
      Bon, voici la première partie du film : "Une rencontre impossible"

     Je confesse que je n'ai pas recherché l'originalité : on retrouve telles idées harmoniques dans plusieurs chansons à succès des siècles derniers... je dénoncerai ces plagiats par anticipation si vous me suppliez. D'accord, on retrouve aussi quelques bribes en certaines musiques de film écrites par un Francis Lai ou un Ennio Morricone. D'accord, mais moi aussi j'ai le droit d'écrire sur le même thème, surtout que ça exprime précisément ce que je voulais, alors je vous emmerdre tous. (Fallait pas me chercher)






La vie chouette







     Réalisant soudain le noir abattement dans lequel Pessoa plongeait ses contemporains, il se rebiffa, il zuta la vie d'antan et, plein de joie, il s'élança vers la bonne chanson qui ne chante que pour vous plaire. Il était temps ! Mais trêve de charabie, place à cet hymne fleurant dru les réminiscences de super clochards.


La vie chouette by dj.PESSOA











dimanche 3 février 2013

Jingle Berks









     Il n'est plus questionne de sauver le monde, dixit el telephone. Il n'est même plus amusant d'espérer en quelque philanthrope alien ou quelque cybersagesse qui le sauverait, ce monde. On a prié beaucoup les astéroïdes, en vain. Et même si quelques séïsmes et tsunamis se sont gentiment joints à nos efforts, le résultat reste modeste : à part les charniers épars, hormis les membres démis, au mieux un carnaval d'organes surnuméraires autour des centrales : moi je dis bof ! Désormais, je mise sur les rétrovirus et autres microbabioles. Dans ce sens, j'ai confectionné ce jingle minimaliste pour un blog consanguin. Une manière comme une autre de relancer la vieille boîte à musique qui se désentraillera dans ce nulle-part.




Blocus Retroviruss by dj.PESSOA