jeudi 18 avril 2013

Phil Hop






     Jack The Rida m'avait promis une chansonnette de son cru, eh bien ! il a tenu parole. Voici Phil Hop, deux minutes de méditation au bord du ravin ! Le tout exécuté par son groupe : Ze Dekonstructed. Je dois confesser que je ne comprends pas, dans sa totalité, ce texte profond et engagé. Mais ça swingue un tantinet, alors hop, je lui cède ma place le temps d'un clic :



Phil Hop by dj.PESSOA



     Voici la retranscription du texte de Jack, avec son aimable autorisation :


En ce temps-là
Le seul soleil était le soleil de l'absurde
Il brûlait notre coeur notre esprit était las
Nous étions plus chagrins que tout le peuple kurde

Mais la vie nous revint
Avec Grand-Papa Sartre et Grand-Maman Camus
C'étaient pas que des copains ils étaient nos devins
Ils nous rendaient humains on en était émus

C'est l'existentialisme
La fureur d'être humain malgré le désespoir
La fureur d'être libre malgre le déterminisme
A Saint Germain des Prés sous le foulard de Beauvoir

Les penseurs du passé
N'étaient que la poussière d'un esprit révolu
On avait besoin d'air marre d'être réifiés
Nous marchions dans ce siècle en peuple résolu

La nausée du Dasein
Nous prenait à la gorge mais une gorge libre
D'où un chant élevé clamait Ja contre Nein
La vraie vie ne peut vivre que dans une âme qui vibre


Jack The Rida 2013










samedi 13 avril 2013

Schizophrénia !






     Frères et soeurs, pères et mères, amis et ennemis, foule du Nenet, Néant de l'humanité, voici tout, et davantage encore ! J'ai découvert ma personnalité multiple en butinant le son sur les plages Internautiques. J'ai découvert mes oeuvrettes soeurs et autre fantaisies un tantinet inavouables. Courage or donc, j'en publie deux ou trois ici bas, le sourcil bien bas et le cortex en bataille. N'empêche que... melba, et bien rigolé en plusse de ça !


Go and buy the tee-shirt !




 DJ USA - Un peuple nous a trahi.wav by Bouddhou sauvé des oS




 DJ USA - Oh Jah il sait








vendredi 12 avril 2013

Masochisme sentimental






     Pour vous, chers égarés, un inédit de Jack The Rida :



     N'est-il pas personne plus étrangère à l'absurde, plus hérmétique à l'absurde, qu'un Sartre ou un Camus ? Chacun à sa manière, ils ont vécu avec le Sens chevillé au corps. Que le Sens précédait ou suivait leur existence, la belle affaire ! On ne peut que constater : ces deux hommes ont accompli leur vie sous la lumière du Sens, construit ou donné, qu'importe ? Voilà peut-être pourquoi ils finirent par se détester : leur conscience orgueilleuse ne pouvait s'accomoder de leur profonde identité commune.
     La jeunesse et sa fougueuse énergie les a empêtrés dans le même masochisme sentimental que tant d'autres jeunes avant eux ont adopté, que tant d'autres jeunes après eux adopteront. Ils ont agité la jeunesse de la même manière que les autres : se découvrant une énergie apparemment sans limite, et ne sachant comment la dépenser, ils ont adopté le masochisme sentimental. Un Sartre ou un Camus ont choisi de compatir aux douleurs de l'homme absurde. Ils ont réussi à s'identifier à lui. Ce n'était qu'un misérabilisme philosophique.
     Au fond d'un Sartre ou d'un Camus, le Sens a toujours brillé du plus vif éclat. L'homme réellement absurde ne peut qu'ignorer ces doux théoriciens. Un théoricien de l'absurde, quel oxymore ! L'absurde n'admet que la pratique : celle du Major de Vian, celle de Raymond Roussel, à la rigueur celle d'un Ionesco ou d'un Dali. L'homme absurde se laisse balloter par sa condition en haussant les épaules. Accepter ou refuser, quelle importance ? Comprendre ou ignorer, quelle importance ? Chercher le Sens ou s'enliser dans l'absurde, quelle importance ? Choisir ou ne pas choisir, à quoi bon ? Voilà toute la position absurde.
     Un Sartre ou un Camus n'ont guidé ou édifié que des hommes comme eux : des théoriciens émotifs et souffreteux qui ne supportent pas ce qu'ils appellent un monde absurde, en vérité un monde à la malfaisance qui les dépasse. Le plus amusant est de comparer le Sens construit a posteriori des existentialistes et le Sens donné des Essentialistes : ce sont les mêmes ! Aucune autre différence que leur supposée origine !
     Le Major, Ionesco, Roussel ou Dali couchaient avec l'absurde sans pour autant lui vouer un culte, positif ou négatif. L'absurde étant une composante de la condition humaine limitée, autant vivre en bonne entente avec lui.

     Jack The Rida, Los Angeles, 1988












mardi 9 avril 2013

Héroisme répétital






     En d'autres contrées aussi virtuelles et chimériques qu'ici-bas, j'oeuvre pour des causes néantifères. Je reproduis le petit glou-glou mélopesque engendré : un joyeux intranquillisant sur fond de harpe et de violoncelles. Cela s'appelle Héros-Poète. Non sans vergogne, j'ajoute le presque-poème qui fut la source de ce glou-glou (mélopesque). A vos écoutilles !

Heros Poete jingle by dj.PESSOA






Il nique l'Amour, il nique la Mort,
Et il triomphe de l'Univers !
Quel héros, le poète !






lundi 1 avril 2013

Révélation






     Salut foule admirable : de mon bas-fond, je vous avoue ma vérité. Pessoa ? Non ! Je suis une personne bien réelle. Et il est temps de vous révéler mon identité. Grâce à mes appuis, j'ai fait croire à ma disparition il y a de ça plusieurs années. Or je suis bien vivant, je suis bien actif, et l'un de mes désoeuvrements chéris, lorsque je parcours les mers en nemo tremblottant, c'est de poster quelques farces sur mon blog secret. Bon, je ne vous donne pas mon nom, cela m'intimide, mais voici une photo où certains d'entre vous me reconnaîtront peut-être. Je vous laisse, la houle forcit.


Plouf, plouf ! Ce sera toa pessoa !