vendredi 31 mai 2013

En finir enfin







     Le charme d'un raté comme Personne ne sera vraiment complet que lorsque, enfin, il ne se sera pas raté. C'est certainement ce qu'il voulait exprimer dans l'intermezzo qui suit, sorte de frottis lacrymal entre la vie et la mort, bon d'accord, mais vite bordel ! Tout ça à la gloire du dieu PAN ! avec un joli poème de Paolo Verlin en guise d'épitaphe. Prenne qui mourra.



En finir enfin by dj.PESSOA




En finir enfin



Le passé c'est toujours pour demain
Mais dès hier
J'avais marié l'arme et la main
Contre mon cœur

Mes pas ne peuvent plus suivre mon chemin
Moi c'est l'enfer
Qui peut tout faire et ne réussit rien
Ni même un pleur

Finir enfin
Quitter les amours que je n'ai pas su aimer
Et les espoirs que je n'ai pas su rêver

Quitter enfin
Une vie que je n'ai pas su vivre et
Moi l'abandonné à mon tour de tout abandonner


Paolo Verlin 






 

lundi 20 mai 2013

Tout est Disco, sauf la vie !






     Cette fois, je m'interloque : "Le voici, le graal, l'art ultime et merveilleux ! " m'a confié Jack the Rida. Je le laisse poursuivre : "Une putain d'osmose entre la lumière et le son ! Pessoa, je te promets que je ferai au moins aussi bien ! " Franchement, je ne sais plus que penser. Cependant, ce n'est pas sans tendresse que j'ai dévisagé cette petite amusette d'antan.












dimanche 19 mai 2013

Tout est Bisso, sauf la vie






     Déambulant dans le vaste monde, Pessoa s'enivre de l'uniformité : du nadir au zénith, Monsieur Sapiens s'enroule dans les mêmes textiles, fredonne les mêmes saucissons, reluque les mêmes bimbos, s'empiffre des mêmes boulettes, et ça c'est bon. Quelle ne fut donc pas ma stupeur de dénicher ce petit film blasphématoire à la gloire de l'homme imparfait et pitoyable de jadis ! Et quel ne fut pas mon désarroi lorsque Jack The Rida me confia son intention de me délivrer de petits films semblables pour illustrer ses rhapsodies philosophiques ! Décidément, ce monde est pour personne.

















vendredi 17 mai 2013

Dékonstruktage





     Ce cher Jack The Rida nous régale d'une nouvelle bluette philosophique. Il a de plus eu la merveilleuse idée de s'entourer de Musset de la Balle et Couscoussier en Fleur : deux artistes au sommet. Jack m'a confié : "Je suis un peu confus, j'ai vraiment essayé de mixer au mieux ce morceau, mais je n'arrive pas à rendre hommage aux prouesses vocales de mes deux associés d'un jour... Pourvu qu'ils me pardonnent !". Je pense que ces deux formidables pousseurs de chansonnette laisseront un commentaire pour nous apprendre si, oui ou non, ils pardonnent Jack ! En attendant leur impitoyable verdict, musique :


Dekonstruktage by dj.PESSOA





Dékonstruktage


La grammatologie
A la déchetterie
Martin Heidegger
A l'incinérateur
Le banquet de Platon
Vite fait sous le pilon
Les délires de Husserl
Direct à la poubelle

C'est de l'Amour
Et de la Poésie
Que l'on veut
Dans nos supermarchés

Le manuel d'Epictète
Sous une rafale de mitraillette
Ainsi parlait Zarathoustra
Sous une pluie de bombes A
Le discours de la méthode
Défoncé à coups de gode
C'est le temps du dékonstruktage
La pensée pure à la décharge

C'est de l'Amour
Et de la Poésie
Que l'on veut
Dans nos supermarchés


Jack The Rida 2013






mercredi 8 mai 2013

La ballade du temps perdu






     Jack The Rida frappe encore : il me livre sa dernière création, une sirupeuse méditation sur le temps perdu. Comme je suis dans une phase inerte et dépressive, je lui laisse toute la place qu'il demande. En outre, tombe ou néant, il m'a promis des clips pour illustrer ses chansonnettes : je m'étiole d'impatience. 




La ballade du temps perdu by dj.PESSOA



      Voici la retranscription de sa petite bafouille :


Vous connaissez l'histoire de JP Sartre ?
Comment il vécut, comment il est mort ?
Ca vous a plus, hein ? Vous en dmandez encor ?
Eh bien écoutez l'histoire d'Alfredo & Marcelo

Alors voilà, Marcelo a un petit ami,
Il est beau et son prénom c'est Alfredo.
A eux deux ils font des balades en auto,
A la recherche du temps perdi.

Alfredo sifflote et astique le pare-brise,
Marcelo toussote et rallonge ses phrases.
Les neiges d'antan lui donnent des crises
D'Artistomania  et son âme s'embrase.

 Zyva Marcelo,  conquiers le Temps Perdu,
Tu échafaudes une oeuvre d'art de Ouf
Qui nique profond Marguerite Rasdu
Et qui réconforte nos coeurs qui souffrent.

C'est dans la création que le Temps se résorbe,
Marcelo l'a compris, Marcelo l'a écrit !
Et aujourd'hui,  ton génie nous absorbe
Dans un temps plus éternel que J.P Christ !

Jack The Rida 2013