jeudi 31 décembre 2015

Le fond de l'an




   La fin de l'homme, le fond de l'eau, le trou de l'an, et tout ça, c'est dans quelques heures. Alors histoire de finir sur, non pas un requiem, mais deux, Ligeti et Duruflé, rien que ça, tout en psalmodiant quelques vers d'Edmond Jabès, je poste l'air de rien, à la façon de personne, un message pour tout le monde.







mardi 29 décembre 2015

Chanson pour toi




   Un peu de douceur en ce monde brutal, pour ne pas crever que comme des bêtes, quoi ! Entre la poésie de Youri Norstein et la poésie d'Edmond Jabès, nulle place sauf pour personne. Et voilà ce que ça donne, ou pas :



Pessoa ne cessera pas d'inexister, tenez-vous le pour non-dit !






dimanche 27 décembre 2015

Pour toi ni pour personne




   C'est une chanson qui me ressemble, et je l'ai chantée d'une âme monotone sous un ciel dépeuplé. Pour toi. Ni pour personne.










mardi 22 décembre 2015

Le dernier des professeurs




   Il est un de mes modèles, une sorte de chimère entre Diogène et Gainsbarre, un exhibitionniste qui sait rire de tout, et c'est ça qui m'inspire !... Cela m'autoriserait même... éventuellement... à être quelqu'un : si seulement je pouvais rire de tout... Mais la vie a eu raison de moi, je suis, comme tous les autres, devenu personne, et ne me restent que quelques fous-rires devant le culot vrai d'un foutreur de limites. Reposez en paix, professeur !









samedi 5 décembre 2015

Plus je vacance, plus je fatigue !




   Le grand Maïmonide le disait très bien : "On ne se repose pas en restant oisif.". Et pourtant se retirer loin de tout, de tout aliment physique ou spirituel, de toute activité physique ou spirituelle, pour se métamorphoser en l'oisiveté même, c'est un véritable travail de transformation, de sublimation ! C'est le travail suprême !


 et mr pessoa se reposa
















 

samedi 21 novembre 2015

Virgile est mort, vive Virgile !




   La mort de Virgile détonna dans ma piètre existence comme un big bang d'encre et de fureur. Par la mort de Virgile, je ne parle pas de l'extinction du bucolique poète, mais de l’œuvre monumentale de Hermann Broch. Dès les premiers mots, j'étais happé dans un condensé de sens et de sons méticuleusement pesés, amoureusement pesants. Dès les premiers mots, j'étais magmafié, magnifié, maraboutifié ! Dès les premiers mots, j'étais catapulté vers la fin des fins, orgasme eschatologique, rien que ça, ouais msieur, ouais mdame. Et pourtant ! De quoi que ça parle ? D'un poète célèbre dans tout l'empire romain, qui se meurt, et qui veut faire brûler son œuvre dans un accès de coquetterie philosophique, dans un excès d'humilité qui n'a plus rien de humble. C'est le compte rendu des dernières heures de Virgile que Hermann distille, pensée par pensée, sentiment par sentiment. Bref, pas du tout le genre de prose qu'on sécrète pour fabriquer du best-seller. Bon, une petite photo pour présenter l'auteur :



 C'est l'histoire d'un mec, il meurt.



   Hermann Broch est né en Autriche à la fin du 19ème siècle. C'est un de ces nombreux intellectuels de l'empire austro-hongrois. Mais avant l'âge de 45 ans, il se consacre surtout à l'affaire paternelle, n'écrivant que peu (quelques essais qu'il fait paraître dans des revues). Ingénieur de formation, il quitte la direction de l'usine familiale dans sa jeune quarantaine pour suivre des études de mathématiques et de philosophie. Son premier roman (paru en 1931, à ses 45 ans si vous suivez), Les Somnambules, est d'emblée un chef d’œuvre de la littérature de langue allemande. Avant de citer quelque phrase de La Mort de Virgile (1945), voici quelque photo devant la machine à créer.


 C'est l'histoire d'un mec, il est mort.


   
    J'incipite le monolithe génial de Broch : " Bleu d'acier et légères, agitées par un imperceptible vent debout, les vagues de l'Adriatique avaient déferlé à la rencontre de l'escadre impériale lorsque celle-ci, ayant à sa gauche les collines aplaties de la côte de Calabre qui se rapprochaient peu à peu, cinglait vers le port de Brundisium, et maintenant que la solitude ensoleillée et pourtant si funèbre de la mer faisait place à la joie pacifique de l'activité humaine, maintenant que les flots doucement transfigurés par l'approche de la présence et de la demeure humaine la peuplaient de nombreux bateaux, - de ceux qui faisaient route également vers le port et de ceux qui venaient d'appareiller, - maintenant que les barques de pêche aux voiles brunes venaient de quitter, pour leur expédition nocturne, les petites jetées des nombreux villages et hameaux étendus le long des blanches plages, la mer était devenue presque aussi lisse qu'un miroir. " Une qualité morale d'un tel début, c'est l'honnêteté du contrat établi avec le lecteur : si tu n'apprécies pas ce début, lâche le livre, anthropomorphe ! Si tu apprécies, accroche-toi lapin, ça ne fait que commencer !









dimanche 8 novembre 2015

Avé Gainsbourg !




   Avé Gainsbourg ! Ceux qui vont en baver pour toi te saluent. Après Greco, après Nougaro, après Galliano, après tous ces avatars du même joyau, fallait bien que Personne s'en mêle et s'égare au dessus du piano... Voilà ce que ça donna, Madame, Monsieur, et nul n'y pourra rien changer.


















jeudi 5 novembre 2015

Ecce Tomato




   Clique à tes risques et délires ! Légumes et politique sont les mamelles de l'existence humaine. Le tout avec un doigt de grivoiserie au fond du conduit le plus cérébral.














jeudi 29 octobre 2015

La vie ne vaut d'être vécue...




   C'est pour la belle Juliette Greco, et c'est en 1963, que Serge Gainsbourg écrit une de ses plus célèbres chansons. L'interprétation de la grande dame est sobre et troublante. Gainsbourg chante lui aussi sa propre chanson, mais dans un arrangement qui souligne les joliesses de sa composition avec force violons et chabadas.  Un demi-siècle plus tard, personne s'y frotte avec un trio jazzy qui s'émancipe rapidement pour explorer les lointains de la mélodie originelle. Ecoutez ! mais à vos risques et plaisirs :













  

mercredi 21 octobre 2015

Enjoy Roy !




  Sa virtuosité qui joue aussi bien avec les graves que les suraigus, son sens du rythme, sa fantaisie, sa voix pleine de gouaille et de swing, son souffle d'ogre plein de tendresse et ses doigts musclés de fée sans logis, voilà ce que j'aime chez Roy Eldridge. Le tubz regorge de joyaux mais cette version de Me and You Blues est assez difficile à trouver sans mentionner le nom de Charlie Mingus. Alors je donquichotte un peu et je rectifie l'univers d'un clic vengeur ! A vous d'Enjoy !












  

mercredi 19 août 2015

Toujours Jazz, Toujours Jeunz




   Depuis quelques temps, le Jazz revit dans mon sang, grâce au talent sans limite de cette artiste venue d'Espagne : Andrea Motis. Disciple de Joan Chamorro, le Pygmalion du Jazz espagnol qui nous engendre de fabuleux musiciens à foison, elle chante, elle trompette, elle saxophone alto, depuis quasiment sa naissance ! Le tutube regorge de pépites où l'on peut l'admirer dans ses œuvres alors qu'elle vient à peine de renoncer au biberon. Chaque note, chaque souffle, chaque silence qu'elle émet est d'abord mûrement pesé, pensé, gorgé d'inspiration ! C'est effrayant de pouvoir reprendre Dream A Little Dream Of Me, My Baby Dont Care ou Hallelujah avec une maîtrise au moins égale à celle des meilleurs interprètes de ces chansons.
   Cela me fait rudement songer à Yehudi Menuhin qui transperça son public alors qu'il n'avait pas quinze ans : on pouvait s'inquiéter du devenir d'un tel virtuose alors que cette enfance brillante le faisait déjà jouer Bach avec la maturité de ses chenus condisciples. Eh bien, Andrea semble aussi bien protégée que Yehudi de ce fléau qui courbe et fâne les talents précoces. Et tant mieux pour nous, pour le Jazz et son éternelle Jeunesse. Et si vous me croyez pas, allez vous faire chavirer sur les vidéos suivantes :



























vendredi 31 juillet 2015

Don't forget Don !




   Après avoir infléchi la trajectoire de l'impersonnel randonneur de vinyles en quelque monsieurade absurde et dérisoire, j'ai pu donner l'impression de loucher vers du plus en plus lettreux. Ce n'est ni faux, ni vrai, bien au contraire : d'ailleurs voici quelque hommage à ce fabuleux musicien qu'est Don Byas. Il figure parmi les grands, mais on oublie souvent son nom lorsqu'on a cité Coleman Hawkins, Lester Young, Charlie Parker et John Coltrane. Il a pourtant toute sa place de quart dans le quartet des grands ! Ecoutons-le maintenant, dans ses jeunes années, accompagné du génial Slam Stewart :
















jeudi 30 juillet 2015

L'essence du palabreur




   Dès que Bohumil palabre, je me métamorphose en peuple des veillées, tu sais bien mon ami d'Internet, ce petit peuple installé près de la cheminée tandis que le conteur le transporte à volonté de bataille en bataille, bataille de sorcières, de chevaliers, de gentes dames, de châteaux, de grands poucets et de petits loups bien dodus. Bohumil Hrabal commence à envoûter sa Tchécoslovaquie natale alors qu'il entre en sa jeunesse de quinquagénaire. Le verbe miroitant et dru, l'anecdote à chaque coin de mot, et surtout, surtout, un amour malicieux mais sincère pour tout homme quel qu'il soit. Il n'y a plus de personnage jaloux, mesquin, brutal, malhonnête sous la plume de ce magicien, mais des hommes, et chacun de ses hommes vit avec toute la grandeur angélique portée en germe dans notre espèce.

   Le bouquin le plus fameux de Bohumil Hrabal est probablement Une trop bruyante solitude. Cependant je me délecte bien davantage d'un Moi qui ai servi le Roi d'Angleterre ou d'une nouvelle éblouissante comme Le tambour crevé. Il faut lire cet auteur pour croire en la sainteté, pas celle des églises avec des badges et des déguisements, mais celle de l'Homme pétri d'un amour, non pas intimidant et inhibant, mais d'un amour simple comme le pain qu'on se dit que même nous, bah on pourrait aimer comme ça.




   Je pense à toi, Bohumil Hrabal, qui revins de l’Épreuve de vivre avec un cœur gros comme la Terre et une plume taquine comme l'abeille. Peinard, je me couche dans ma médiocrité, les joues bien calées autour de fromages généreux, les entrailles bien dansantes autour de vins envoûtants, et je me relis tes meilleures pages.














 

vendredi 24 juillet 2015

lundi 20 juillet 2015

L'adieu




   Le texte était plus prosaïque et serein que ce que je lisais. Alors j'osai cette réinterprétation du côté de la mystique et de l'intranquillité. Que Bonnefoy me pardonne, je suis un pourceau de la poésie. Ah oui, je ne suis pas Personne pour Rien !











dimanche 5 juillet 2015

Elle est si - Gainsbourg


 
 
   Un petit poème coquin lu par l'artiste en personne. C'était au Palace, en 1980, au moment où Gainsbourg commençait à peine à conquérir le grand public. Alors que Monsieur Tout-le-monde allait enfin apprécier le talent de cet aède particulier, Monsieur Gainsbarre allait faire son apparition, camouflage sardonique d'une âme trop écorchée.
   Reposez en paix, Monsieur Gainsbourg !

















vendredi 3 juillet 2015

Bonheur en solde !




   En vlà du bonheur, en vlà ! Et presque gratuit en plus... Et mieux que gratuit pour tout dire : en solde ! Alors ya plus qu'à zêtre heureux. Ou peut-être pas... C'est que ya pas mal d'autres choses sympas... en solde !


 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

jeudi 25 juin 2015

Bonheur en solde




   La vie ? C'est de l'argent ! Et le bonheur ? Il est en solde ! Youpi ! Et si nous manquons de tendresse et de gentillesse, au moins nous gardons le rythme ! Alors dansons !
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Etrangeries et Loufoquages



 
   En attendant Personne, un peu de rigolage frénétique dans les méta-chaumières... Ce n'est pas qu'on ajourne, mais le temps nous dépasse. Savourons ces pépites des bas-fonds car, régulièrement, l'amour-propre fait le ménage et la liste s'amoindrit. A vos zygomatiques :























samedi 20 juin 2015

Le temps qui passe




   Charlie Bobo, dit Baudelaire, écrivait que "Le génie, c'est l'enfance retrouvée à volonté". Ainsi, à travers le temps qui passe, il ne prend pas une ride, et babille et rorote avec de grands souris. C'est un peu la claque perpétuelle que je me prends sur les organes bébérogènes avec ce drôle de concert à Pompéi : une claque de bébé génial, qui sent la bière, le talc et la couche pleine d'engrais. Toujours jeunes, les œuvres de Pink Floyd sont reprises chaque jour, comme des standards de jazz, par d'excellentes formations que je vous invite à découvrir, bande de nonautes déambulantesques, par exemple disons Brit Floyd. Mais le temps passe et Pessoa doit reprendre sa canne et son pacemaker pour se rendre au gérontorium. Amen.











  Et pour les curieux, voici un concert de Brit Floyd :








jeudi 28 mai 2015

Platon l'Imbrisable




   Régulièrement, de nouvelles traductions apparaissent sous des cris de joie qui fusent de partout : "Hosannah ! Alléluia ! Prouti-prouta ! Enfin une traduction fidèle, avec l'esprit et le souffle de l'original !" Pessoa qui est très influençable se jette sur son néo-Dostoïevski, sur son néo-Platon, la bave aux lèvres et aux pores de l'âme. Présentement, je veux dire quelques mots sur Luc Brisson, spécialiste mondialement connu de Platon, qui renouvelle avec autorité la lecture du divin philosophe. Alors un petit jeu : parmi les deux traductions suivantes, laquelle est de Luc Brisson, laquelle est de Paul Vicaire ? A vos cortex, à vos mirettes !
 
 
 
VERSION A
 
   APOLLODORE - J'estime n'être pas trop mal préparé à vous raconter ce que vous avez envie de savoir. L'autre jour en effet, je venais de Phalère, qui est mon dème, et je montais vers la ville. Alors un homme que je connaissais et qui marchait derrière moi m'aperçut, et se mit à m'appeler de loin, sur le ton de la plaisanterie.
   GLAUCON - Hé ! l'homme de Phalère, toi Apollodore, tu ne veux pas m'attendre !
   APOLLODORE - Et moi de m'arrêter pour l'attendre. Et lui de reprendre :
   GLAUCON - Apollodore, dit-il, justement je cherchais à te rencontrer, pour connaître tous les détails concernant l'événement qui réunit Agathon, Socrate, Alcibiade et les autres qui avec eux prirent alors part au banquet, et quels discours ils tinrent sur le thème de l'amour. Quelqu'un d'autre, en effet, m'en a fait un récit qu'il tenait de Phénix, le fils de Philippe, et il m'a dit que toi aussi tu étais au courant. Mais lui, malheureusement, il ne pouvait rien dire de précis. Fais-moi donc ce récit, car nul n'est plus autorisé que toi pour rapporter les propos de ton ami.
 
 
 
VERSION B
 
   APOLLODORE : Je crois être assez bien préparé à satisfaire votre curiosité. L'autre jour en effet, je venais de chez moi, à Phalère, et montais vers la ville, quand un homme de ma connaissance, derrière moi, m'aperçut et de loin m'appela en plaisantant : "Hé, dit-il, l'homme de Phalère ! hé, toi, Apollodore ! tu ne veux pas m'attendre ? " Je fis halte et l'attendis. Il reprit : "Apollodore, je te cherchais justement tout à l'heure. Je voulais te questionner sur l'entretien d'Agathon, de Socrate, d'Alcibiade et des autres personnages qui assistèrent avec eux au banquet, et savoir quel discours on y tenait sur l'amour. Un autre me l'a raconté, qui l'avait appris de Phénix, le fils de Philippe ; il m'a déclaré que tu étais au courant toi aussi, mais lui, malheureusement, ne pouvait rien dire de précis. Aussi, je t'en prie, raconte : tu as plus de droits que personne à rapporter les discours de ton compagnon."
 
 
 
 
 
 
   Je lisais donc la version de Luc Brisson avec beaucoup, beaucoup d'attente ! Et au fur et à mesure de ma lecture, je me disais : "Mince ! Dans mes souvenirs, Le Banquet était un dialogue beaucoup plus beau que ça ! Le style était fluide, il était... attique !" Du coup je repris la traduction que je possédais déjà... Et patatras... Je retrouvais l'enchantement stylistique de jadis. Et vous ? Partagez-vous ma réaction ? Avez-vous deviné que la version A est celle de Luc Brisson, la nouvelle traduction tant vantée ? Et ne trouvez-vous pas, comme moi, qu'elle est moins fluide et moins légère ?
   J'avais traversé la même épreuve en lisant Le Joueur traduit par Markowicz : après avoir relu tout le livre, je me dis : "Mince ! Dans mes souvenirs, c'était un livre bien plus prenant et gouleyant que ça !" Et consultant une ancienne traduction, je compris ma relative désillusion !...
 
 
 
   Traduire, c'est trahir, disait dj.Paronomase. N'empêche que j'éprouve de la tendresse pour certaines trahisons particulièrement réussies ! Comme celles de Paul Vicaire, oui. Voilà pour aujourd'hui, chères transwebbeuses, surfonautes chéris.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



vendredi 22 mai 2015

Personne au pays des musiques





 
   Si Pessoa n'était pas personne, c'est-à-dire s'il était moins couard et moins étique, alors il serait d'ailleurs, comme ce personnage à musique que je vous laisse découvrir :
















jeudi 9 avril 2015

Trolley Song au pays de Pessoa Poppins




   Un petit film joyeusement nunuchesque pour hanter les rêves de tous les masochistes, iark iark ! Donald Lambert avait en son temps adapté cette chanson pour piano solo : résultat hautement pimenté, ivressement joyeux ! Bin moi, modestement, j'ai conçu ma recette comme un petit chamallow qui vient de griller sur un feu de Bengale !...




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 5 avril 2015

Trolley Song




   L'amour, la joie, le trolley : trilogie divine immortalisée par la gracile Judy. Impensable de rivaliser avec la puissance des orchestrations du film ou de la voix si particulière de Judy Garland. Alors, modestement,  voici quelque aérienne flânerie alentour du piano.













samedi 14 mars 2015

Atmosphère




   Fractalement, technalement, atmocubiquement, Pessoa pim-pam-poume sur les engins électroniques et se pâme. Le cinéma avait déjà tout dit. Plutôt que d'en servir ses bégaiements, je retourne aux sources :













mercredi 4 mars 2015

Street Art

 
 
 
   Résister, d'accord, mais comment ? En fuyant les sacs plastiques ? En refusant de manger de la viande ? En ne se déplaçant plus qu'à vélo ? En signant des pétitions ? En se cachant dans un tonneau ? Il semble n'y avoir que l'embarras du choix ! Merci qui ?  Merci Papa ! L'homme quoi... Et grâce à lui, et grâce au fait que la Terre se fait un peu prier pour agoniser, on voit fleurir toutes sortes de résistances jolies. Aujourd'hui, je veux présenter l'agent secret 281 Anti Nuke. Ce naïf est indigné par la manière dont son pays "gère la crise" Fukushima. Et il l'exprime. A coup d'affiches, de stickers, et autres décorations... qui fâchent... à tel point qu'il reçoit des menaces de mort (véridique). Ah, Papa ! L'homme quoi... Passez un peu de temps chez 281 tant qu'il reste en vie :  AntiNuke
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 1 mars 2015

Electrolley Song


 

   Le train sifflait ? J'en suis fort aise ! Qu'il danse maintenant : sous un air électrique, sur des rails mélodieux, Monsieur Pessoa remue de toute son âme et de toutes ses roues.
 





 
 
 
 
 

mardi 24 février 2015

Electrolley Song



 
    En 1944, Judy Garland interprète une très chouette chanson : "Trolley Song" que l'on doit à Hugh Martin et Ralph Blane. La scène est d'anthologie dans le film "Meet Me In St. Louis" de Vincente Minelli, l'amoureux mari qui signe là un de ses films les plus esthétiques. En attendant une reprise un peu jazzy & piano solo, de ce thème très sympa, voici une reprise plus personnelle, à mi-chemin entre le rêve et l'électricité... En espérant vous faire voyager de quelques stations :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

samedi 21 février 2015

Hommage au progrès que c'est nous qu'on l'a fait !

 
 
 
   Quelques siècles d'efforts ont pu hisser l'espèce humaine bien au dessus des autres ordres, pour rappel : l'ordre minéral, l'ordre végétal, l'ordre animal, et le bon dieu. Un peu de sueur, un peu de papier monnaie, la pensée joyeusement dévouée aux tâches mécaniques et une mutilation définitive de la conscience spirituelle et morale, bin alors ?! C'était tout simple ! Yavait juste à... Bravo messieurs-dames, bravo les humains, bravo le progrès et bravo le pognon ! C'est ce merveilleux message que John Holcroft nous transmet, non sans quelque émotion, non sans quelque fierté, pour notre réussite à nous tous. Savourons notre triomphe :
 
 
 
 La lucidité vient du bide !
 
 
 
 Le bonheur vient du vide !
 
 
 
 La vie, c'est de l'argent !
 
 
 
 Quand ça ne tourne pas rond...
 
 
 
 La santé par les plantes !
 
 
 
Quelques bouffées de bonheur !
 
 
 
 
 
 
 
 
 

samedi 14 février 2015

Atmosphère !

 
 
 
   Arletty pousse la chansonnette sur un air d'après-demain. Tant qu'on peut respirer, on peut revenir au cinéma d'avant-hier. Et cela me touche tellement que voilà mon hommage à la vie qui résiste ! Car elle résiste, la garce (je parle de la vie, pas de Louise Jouvet), elle résiste... encore un peu... et pourtant, qu'on en fait des efforts !






 
 
 
 
 
 
 
 

vendredi 13 février 2015

L'Ouvroir Composé

 
 
 
    J'ai le plaisir de présenter une œuvre à quatre mains et des poussières à partir de ma lecture du texte malicieux de Witold Gombrowicz. L'on doit ce modelage plastique et sonore au prolifique José Beauséjour ; voici quelque passerelle vers son site étonnant : Joli Séjour chez José !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

jeudi 12 février 2015

Gluante Pesanteur

 
 
 
   L'Art, c'est pas la Grâce, mais la Pesanteur, comme l'a si bien démontré Simone. Et pour peu que ça colle, l'étonnant Michael Grab nous fait l'offrande de ses visions minérales. Alors qu'importe le flachon, pourvu qu'on ait l'art rêche ! En attendant, pierreuse internaute, caillouteux ouebbeur, randonne en ces lieux : KLIK !
 
 
Stoning on the River
 
 
 
 Bowling on the Evening
 
 
 
  Glueing in the Morning
 
 
 
 
Snowing on the Grabing
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

samedi 31 janvier 2015

Pour les amateurs de gastronomie contemporaine

 
 
 
   Une bonne fois pour toutes, entrons dans 2015 avec émotion et appétit. C'est plutôt la fête au malheur chez personne, mais pour ne point délecter morose, un petit clin d'œil entre l'œuf et la Foule, là : la grande bouffe. On attend avec impatience SOS mes deux seins, avec service d'assistance médicale contre la solitude charnelle...
 
 
La naissance du perdreau - 1863 - Alexandre Cabanon
 
 
 
 
 
 
 

jeudi 22 janvier 2015

La grande Musique des braves Gens

 
 
 
   Mélomane à mes heures perdues, je n'ai pu qu'incliner ma bonne grosse âme devant ce chef-d'œuvre instinctif du brave bonhomme : une expression sincère et sans ornement participe à l'art le plus élevé, ouais que je te dis !
 
 
 
 
    Chères ziquonautes, mélosurfeurs chéris, allez, oyez les délices de Publio Delgado, inventif, créatif, parallèle, inconvenu, tout ce qui séduit ma non-personne et l'esprit de mon non-blog ! Le lien, c'est par là : La Tutube à Delgado.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

samedi 10 janvier 2015

Heureux 2015 !

 
 
 
   Tout est dans le tititre, mais une chanson parlera mieux que personne :