vendredi 31 juillet 2015

Don't forget Don !




   Après avoir infléchi la trajectoire de l'impersonnel randonneur de vinyles en quelque monsieurade absurde et dérisoire, j'ai pu donner l'impression de loucher vers du plus en plus lettreux. Ce n'est ni faux, ni vrai, bien au contraire : d'ailleurs voici quelque hommage à ce fabuleux musicien qu'est Don Byas. Il figure parmi les grands, mais on oublie souvent son nom lorsqu'on a cité Coleman Hawkins, Lester Young, Charlie Parker et John Coltrane. Il a pourtant toute sa place de quart dans le quartet des grands ! Ecoutons-le maintenant, dans ses jeunes années, accompagné du génial Slam Stewart :
















jeudi 30 juillet 2015

L'essence du palabreur




   Dès que Bohumil palabre, je me métamorphose en peuple des veillées, tu sais bien mon ami d'Internet, ce petit peuple installé près de la cheminée tandis que le conteur le transporte à volonté de bataille en bataille, bataille de sorcières, de chevaliers, de gentes dames, de châteaux, de grands poucets et de petits loups bien dodus. Bohumil Hrabal commence à envoûter sa Tchécoslovaquie natale alors qu'il entre en sa jeunesse de quinquagénaire. Le verbe miroitant et dru, l'anecdote à chaque coin de mot, et surtout, surtout, un amour malicieux mais sincère pour tout homme quel qu'il soit. Il n'y a plus de personnage jaloux, mesquin, brutal, malhonnête sous la plume de ce magicien, mais des hommes, et chacun de ses hommes vit avec toute la grandeur angélique portée en germe dans notre espèce.

   Le bouquin le plus fameux de Bohumil Hrabal est probablement Une trop bruyante solitude. Cependant je me délecte bien davantage d'un Moi qui ai servi le Roi d'Angleterre ou d'une nouvelle éblouissante comme Le tambour crevé. Il faut lire cet auteur pour croire en la sainteté, pas celle des églises avec des badges et des déguisements, mais celle de l'Homme pétri d'un amour, non pas intimidant et inhibant, mais d'un amour simple comme le pain qu'on se dit que même nous, bah on pourrait aimer comme ça.




   Je pense à toi, Bohumil Hrabal, qui revins de l’Épreuve de vivre avec un cœur gros comme la Terre et une plume taquine comme l'abeille. Peinard, je me couche dans ma médiocrité, les joues bien calées autour de fromages généreux, les entrailles bien dansantes autour de vins envoûtants, et je me relis tes meilleures pages.














 

vendredi 24 juillet 2015

lundi 20 juillet 2015

L'adieu




   Le texte était plus prosaïque et serein que ce que je lisais. Alors j'osai cette réinterprétation du côté de la mystique et de l'intranquillité. Que Bonnefoy me pardonne, je suis un pourceau de la poésie. Ah oui, je ne suis pas Personne pour Rien !











dimanche 5 juillet 2015

Elle est si - Gainsbourg


 
 
   Un petit poème coquin lu par l'artiste en personne. C'était au Palace, en 1980, au moment où Gainsbourg commençait à peine à conquérir le grand public. Alors que Monsieur Tout-le-monde allait enfin apprécier le talent de cet aède particulier, Monsieur Gainsbarre allait faire son apparition, camouflage sardonique d'une âme trop écorchée.
   Reposez en paix, Monsieur Gainsbourg !

















vendredi 3 juillet 2015

Bonheur en solde !




   En vlà du bonheur, en vlà ! Et presque gratuit en plus... Et mieux que gratuit pour tout dire : en solde ! Alors ya plus qu'à zêtre heureux. Ou peut-être pas... C'est que ya pas mal d'autres choses sympas... en solde !