mardi 26 juillet 2016

Le sang des bêtes




   Difficile de ne pas être fasciné par l’œuvre de Georges Franju : ce poète de l'horreur savait très bien faire partager ses propres fascinations. Et difficile de ne pas être fasciné par les réactions de rejet ou de dégoût que son documentaire inspire parfois. Je tiens pour probable que pas mal de ses contemporains n'auraient pu manger de viande s'ils avaient dû fournir le travail nécessaire pour l'obtenir. Je tiens pour certain que beaucoup de nos contemporains cesseraient tout net de manger de la viande - industrielle - s'ils devaient eux-mêmes, pas à pas, jour par jour, infliger la pseudo existence que vivent les bêtes de l'élevage industriel. Et c'est Personne qui vous le dit, adorateur sincère du steak tartare ou du méchouis... 


   Si vous voulez voir des artisans honnêtes et compétents au boulot, voyez ce film ! Si vous voulez voir des images d'horreur de l'industrie bouchère, vous vous trompez d'adresse. Et Personne n'est ni militant pour les bouffeurs d'herbe, ni guerroyant contre les équarrisseurs modernes... C'est moa qui vous le dit, misanthrope haineux et contempteur de notre enfer d'hui.











samedi 2 juillet 2016

Pour un repos de belle foi




   J'avais osé quand tu étais encore de ce monde. Mais l'audace est morte avec toi, poète ! Pour célébrer le talent avec lequel tu nous parlais, je redis mon adieu :