Valoir personne ?



Présentation parallèle : Mon Maître Fernando


   Dans cette existence désertique, une âme fut mon oasis : mon Maître Fernando.




   Il se proclamait non-existence, plus ahuri que nous encore de se découvrir vivre. Vivre une condition ouverte sur l'infini et pourtant si limitée : tel est l'homme, ce ridicule automate ! Cette contradiction l'inspirait dans sa poésie, dans son théâtre, dans ses nouvelles, dans ses journaux, dans ses rêves, dans ses déjeuners, dans ses mictions et dans ses crises d'appendicite, du moins le prétendent certains biographes.

   L'inspiration traversait dru mon Maître Fernando, de part en part et de fur en mesure : de ce chaos il enfantait chacun des personnages qui conspiraient contre sa non-existence. Mon Maître Fernando, abasourdi devant ces avatars qui le singeaient plus ou moins bien, les assommait chacun son tour et les enfermait dans sa malle mythique.

   Mais trève de blabla, qu'avant de sombrer définitivement dans le grotesque, j'offre à mon internaute impatient ma trinité chérie, trois clefs étonnantes, chacune ayant sa saveur propre :






Le livre de l'intranquillité (par Bernardo Soares)


Le gardeur de troupeau (par Alberto Caeiro)


Le banquier anarchiste (par Fernando Pessoa)







3 commentaires:

  1. J'aime bien cet auteur moi aussi : belle référence !

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  2. Quand je pense à Fernando, je met mon bandeau.

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  3. Eh bin... Merci pour ces charmants commentaires.

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Qu'enfin quelqu'un me quelque parte :