samedi 11 août 2012

Kerozen

   Quelque soir de désoeuvrement, je promenais ma carcasse à travers les beaux quartiers de la planèteuh :

Planeteuh Terreuh 2012 via dj pessoa


    Je caressais, du bout de doigts timides mais amoureux, grillages et casernes, nuages et citernes :


Planeteuh Terreuh 2012 via dj pessoa


   Soudain, je fus extrait de ma douce méditation par un immense graffiti dont la teneur humaniste me projeta zen plein satori :

KEROZENEUH !


Kerozen !
Du friqueuh plein les soutes
Le resteuh rien à foutre

Et le mondeuh ?
Le monde a qu'à crever
Ça meuh concerne pas
Essayer dle sauver
Mais ça mrapportrait quoi ?

Kerozen !

Et l'amour du prochain ?
Mais j'en ai rien à foutre !
Fair leuh beau fair le bien
Ça mrapportra combien ?
Cque jveuh c'est du mazout !

Kerozen !

Alors c'est la fin ?
La fin dlespèce humaine
C'est carrément mignon
Tant quça mrapport du yen :
Le bonheur c'est lpognon !


dj Pessoeuh

   Je suffoquais sous l'émotion. La grandeur d'âme de ce graffiti géant, je me devais de la transmettre à mes frères de condition. Pénétré de ce devoir, j'entendis alors une musique dans mon coeur : elle bubulle encore dans mes chaudrons ; je la publierai ici-nulle part dès qu'elle éclaboussera le plafond.


Planeteuh Terreuh 2012 via dj pessoa



Planeteuh Terreuh 2012 via dj pessoa











2 commentaires:

  1. Zen Zathoné??
    Zenzaki

    RépondreSupprimer
  2. Attention zà ta peau, ami reptile !
    Zen tout cas, merci de tes zefforts zépistolaires.

    RépondreSupprimer

Qu'enfin quelqu'un me quelque parte :