Au début des années 1950, le bison n'était plus ravi, l'absurde n'était plus absurde, et les poèmes s'écrivaient, s'existaient, s'exilaient mieux que les âmes. Dix ans plus tard, Noël Arnaud rassemblait ces poèmes dans un recueil magique, émouvant, turbulesquant : Je voudrais pas crever (1962, éditions Jean-Jacques Pauvert). Boris se reposait déjà loin de tout ça. Les 23 poèmes survivaient, et même transvivaient, métavivaient, abracadabravivaient, tellement ils resplendissaient de la lumière et de la vie de leur génial créateur. Ils poursuivent leur route, à travers livres, chansons, films, larmes, sanglots, et rires. Avant de proposer mon interprétation pessoelle, voici quelques références :
Valse jaune (musique de Madeleine Monnod) par Mouloudji
Ils cassent le monde (musique de Jean-Louis Aubert) par Jean-Louis Aubert
Quand j'aurai du vent dans mon crâne (musique de Serge Gainsbourg) par Serge Reggiani
Je voudrais pas crever (musique de Jacques Datin) par Serge Reggiani
Je voudrais pas crever (musique de John Williams) par Denis Jaccard
Je vous laisse faire vos recherches à toi tout seul pour écouter cette sélection maison... Un de ces jours, peut-être, j'engendrerai quelque article digne de vous sur le bigue borisse, maintenant place à ce joyeux tidiot de dj pessoa :
Il se savait condamné alors il vivait vite vite et fort! La mort ne l'a pas rattrapé il esr allé au devant d'elle..Et les trompinnnettes de la renomée (dont il se moquait éperdument!) l'ont fait entrer dans l'éternité..
RépondreSupprimerMais qui qui voudrait crever des fois ?
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires ! :)
RépondreSupprimerJe transmets à Boris.