Dans les affres de son roman, j'ai semé bien des larmes et des poings serrés. Un tel bouleversement exigeait quelque autopsie, dont je livre le lien, là : la critique de "Le choix de Sophie".
La fissure s'est faite big-bang et le grand Leonard est devenu l'univers immense. Une fois de plus, me voici orphelin. Les mots et la voix, le geste et les pas, le cœur et la fêlure : il faut bien davantage qu'un homme pour faire vraiment un homme. Et c'est ça que je retrouvais dans Leonard Cohen.
D'humeur carnavalesque devant le canon de mon arme, l'âme en samba devant le canyon de mes larmes, ce que ma vie est devenue, mais préférant ne pas tirer, préférant chanter et danser, un jour, seulement un jour, avant le retour à la lucidité, l'inéluctable drame de la condition humaine, j'exhume ce petit document signé Curtis Pierre. Et voici le lien vers sa page Internet, tiens :
Les inhabitants embarquent, les inhabituels déchantent, le silence et le jazz s'emboîtent et, tandis que les quais se vident, que les aiguillages se confondent et que les gens s'humanisent, presque, la musique presque, aussi. La voici :
Quelques hésitations en musique, sur les diodes ivoirées de l'APC40, dans les circuits vitrifiés de l'Ableton Live, sur les dents en noir et blanc de l'Axiom 49, et via tout ce monde matériel, cette toison d'or à jargon ! C'est par là :