Ce cher Jack The Rida nous régale d'une nouvelle bluette philosophique. Il a de plus eu la merveilleuse idée de s'entourer de Musset de la Balle et Couscoussier en Fleur : deux artistes au sommet. Jack m'a confié : "Je suis un peu confus, j'ai vraiment essayé de mixer au mieux ce morceau, mais je n'arrive pas à rendre hommage aux prouesses vocales de mes deux associés d'un jour... Pourvu qu'ils me pardonnent !". Je pense que ces deux formidables pousseurs de chansonnette laisseront un commentaire pour nous apprendre si, oui ou non, ils pardonnent Jack ! En attendant leur impitoyable verdict, musique :
Dékonstruktage
La grammatologie
A la déchetterie
Martin Heidegger
A l'incinérateur
Le banquet de Platon
Vite fait sous le pilon
Les délires de Husserl
Direct à la poubelle
C'est de l'Amour
Et de la Poésie
Que l'on veut
Dans nos supermarchés
Le manuel d'Epictète
Sous une rafale de mitraillette
Ainsi parlait Zarathoustra
Sous une pluie de bombes A
Le discours de la méthode
Défoncé à coups de gode
C'est le temps du dékonstruktage
La pensée pure à la décharge
C'est de l'Amour
Et de la Poésie
Que l'on veut
Dans nos supermarchés
Jack The Rida 2013
le mix est assez mauvais, c'est dommage, la musique est chouette et les paroles plutôt sympathiques, dommage d'avoir à les lire
RépondreSupprimerà part ça, hormis les flottants ambulants qu'on peut croiser sur des fleuves lointains, le supermarché, c'est l'anti poésie absolue.
je crois bien que soit on dit adieu aux supermarchés, soit on dit adieu à la poésie....
Merci beaucoup pour le retour.
RépondreSupprimerEn effet, le mix me déçoit, même si j'aurais plutôt dit "médiocre" que "mauvais" : quand je débutais sur Cubase, là c'était mauvais ! Maintenant, on commence à percevoir quelque chose ! Cela-dit, je dois encore progresser... ou bien me trouver un ingénieur du son, car le mixage, c'est un travail ingrat qui me prend trop de temps.
Cela-dit, j'apprécie ton commentaire, tout entier, de sa sévérité sur le mixage, jusqu'à son lyrisme métaphysique sur le dilemme Supermarché vs Poésie !
De rien ! Et je reviens même corriger mon propre lyrisme : chaque fois que je dis des conneries on me reprends, là je viens de me faire reprendre, et ce sont bel et bien les artistes et poètes qui ont raison, en tout cas entre temps, enfin jveux dire quand on aura tranché pour l'éradication du supermarché. Le lendemain, je croisais quelqu'un qui venait de se trouver l'archive du courrier international, le gros, le beau blanc là, pour cinq euros, le surlendemain, je me retrouvais acculée moi-même à un supermarché, le hasard faisait qu'il appartenait à la même enseigne, nous y sommes tombés sur un historique succin mais bien résumé du rock, un livre à fiches photos splendides de l'histoire du chemin de fer, ainsi qu'un superbe livre fourre-tout de Catherine Bourzat sur les mythologies et imaginaires du monde chinois, avec gravure, reproductions, photos, etc....
RépondreSupprimerPures merveilles de poésie...:-) Je vote pour cet entre-deux vivable...Et remercie cette fois plus humblement pour ces paroles de sagesse. Namaste.
Assez mauvais, disais-je, pas mauvais, me serais pas permise, mauvais, c'est quand on entend de la bouillie...On en est loin
Chapeau de t'y mettre et même de progresser, je te rassure, il ne manque que quelques mots pour les paroles, pour la musique elle-même, il est ok ton son :-)
Merci bis ! Ca fait toujours plaisir de lire un petit mot, une petite anecdote, un petit commentaire. J'espère te retrouver de temps en temps, peut-être même dans cet "entre-deux vivable" que tu décris de manière attachante. ;)
RépondreSupprimer@ un de ces jours alors
RépondreSupprimer:)
en attendant, bonne zik et bonnes fêtes
et merci pour l'ambiance qui règne ici.
j'oubliais : sur les platines youn sun nah, m'en voudrais de pas semer son nom en partant.